affiche film

© Universal Pictures International France

AMERICAN NIGHTMARE 4 : LES ORIGINES

(The First Purge)


un film de Gerard McMurray

avec : Y'lan Noel, Lex Scott Davis, Joivan Wade, Marisa Tomei…

Les Nouveaux Pères Fondateurs à la tête du Gouvernement américain mettent en place une expérimentation grandeur nature qui ne fait pas l’unanimité dans le pays : un purge où durant une nuit dans un quartier de New York aucune loi n’interdira de tuer son prochain. Si le test est concluant, le phénomène serait étendu à tout le pays, d’où l’enjeu et la pression pour le parti politique en place…


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Photo film

Le cauchemar continue

C’est presque un passage obligé, à moins que ce ne soit une facilité scénaristique qui permette à une série d’ajouter un épisode de plus, "American nightmare 4" raconte la genèse de sa tragique histoire. On avait déjà du mal à comprendre comment une telle ineptie pouvait avoir été possible, ce n’est pas avec ce film que nous allons avoir les réponses plausibles à nos questions. Nul besoin d’essayer de chercher un message ici, le seul intérêt de cette série est d’aligner les chasses à l’homme et les scènes brutales et gratuites de tueries entre voisins #iloveNRA.

Après les SDF, ces cancrelats de l’humanité, après les riches égoïstes de premier ordre, les blacks sont la cible privilégiée des Américains blancs racistes qui ont pris le pouvoir et ont instauré cette purge annuelle pour… on ne sait pas, vous avez compris la raison vous ? Avec l’appui d’une psychologue qui a visiblement été choisie pour son QI au ras des pâquerettes et pour sa naïveté comme moteur de vie, le Gouvernement met en place la purge dans un quartier noir qu’un psychopathe va se faire une joie de quadriller pour égorger qui se trouvera sur sa route. Car sans cet énergumène malade et des hommes lâchement envoyés par le pouvoir en place, cette folle nuit où on aime vider son chargeur n’aurait été que fêtes et prières.

Mais le pire c’est sûrement qu’"American nightmare 4" nous zigouille de clichés nauséabonds et de bons sentiments insipides et stériles, quand ils nous font croire que les gentils blacks qui se révoltent tiennent leur revanche et que les méchants blancs au pouvoir arrivent quand même à leurs fins. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour se donner un semblant de morale dans un film qui ne l’est pas du début à la fin. C’est juste désespérant. Et dire que ces films attirent un public nombreux incitant les producteurs à leur en donner toujours plus avec toujours moins. Alors qu’une série télé fait son apparition, faites que le cauchemar cesse au cinéma et que les esprits s’éveillent…

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