Le jour de sa naissance, le cri poussé par Albert s'est fait entendre dans tout le village de Kellyville. Devenu un enfant turbulent, Albert, qui n'en finit pas d'inventer des jeux avec son meilleur ami, mais semble toujours finir par aligner les bêtises. Après avoir détruit la statue située sur la place principale, il décide de ramener au village un véritable ballon dirigeable...
Que dire du film d'animation danois « Albert » ? Que le décor et les personnages sont plantés à la va vite, le scénario privilégiant l'action à la réflexion, et l'esquisse de motivations à toute épaisseur de personnage. Car rapidement, les aventures de ce gamin un rien agité, toujours à agir à la va-vite, commencent à agacer. Passons sur la naïveté des deux bonhommes, en prise avec des voleurs roublards, qui les entraînent dans leurs combines (voler un diamant dans une foire), mais jusqu'à ce que la fille de la voyante apparaisse et prenne part à l'histoire, il faut bien avouer qu'on ne croit pas une seconde au récit.
Les choses s'aggravent au fil de la découverte des autres personnages, l'humour affiché versant dans une certaine lourdeur : l'arrivée des policiers dans la roulotte, le signal transmis à la flûte (qu'on devrait entendre mais peut-être pas...), la scène de marchandage autour de la chèvre... Bref, cela sent la rallonge ou la surenchère en permanence. Et malgré des images de synthèse soignées (mention spéciale au rendu de la texture de l'eau), « Albert » n'en finit pas de décevoir, jusqu'à son final, prédictible de très loin.
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