affiche film

© MAD Films

8TH WONDERLAND


un film de Nicolas Alberny et Jean Mach

avec : Matthew Géczy, Alain Azerot, Robert Bradford, Eloïssa Florez, Michael Hofland, Sarah Llyod…

Un groupe d’internautes décide de créer un monde virtuel sur la toile afin de faire entendre sa voix dans l’organisation politique et économique de notre planète ! Citoyens du monde entier, chacun s’exprime et leurs propres lois sont prises démocratiquement par le biais du vote. Mais d’actions pacifistes, les citoyens du 8e Wonderland vont dériver vers des actions de guérillas…


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Photo film

Supplice in Wonderland

Voici un étrange film français que ce « 8th Wonderland » dont l’affiche évoque bizarrement celle du film de Terry Gilliam « L’Armée des 12 singes ». Mais rien à voir, ici aucune épidémie mortelle en vue, ni d’aller et retour dans le temps, et encore moins de Bruce Willis et de Brad Pitt à l’affiche. Non, ici on serait plutôt face à un film de fin d’études dont l’amateurisme pose la question du financement des longs-métrages. Autrement dit, comment peut-on confier une telle somme d’argent pour un tel résultat ?

Les effets spéciaux sont faits de bric et de broc et quand ils sont (souvent) numériques, on ne peut pas dire qu’ils soient très réalistes… En outre, si certaines interprétations sont intéressantes, force est de constater que la majorité du casting, tous des inconnus (amateurs ?), joue de piètre façon.

Alors que reste-t-il ? Pas grand-chose ! Le pitch promettait le meilleur, le résultat sonne faux. Entre journaux télévisés qu’on croirait enregistrés à la va-vite, idées secondaires reprises par ci, par là dans de meilleurs films (« Fight club », « Matrix »…), choix douteux de stars de seconde zone de la télévision (Julien Lepers, Nikos Aliagas, Amanda Lear), décors qui ne restent que des décors tant on ne croit pas souvent à ce que l’on voit et approximations dans le développement de l’histoire (d’où vient la plate-forme virtuelle ?) : tout ceci ne permet pas de sortir satisfait de la projection. Dommage, l’idée centrale du film (une société parallèle créée sur le Web) tendait à promettre un film original et qui sortait des sentiers rebattus par notre cinéma national. Au final, le film est juste raté. Aux producteurs de voir s’ils souhaitent récidiver…

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