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Pendant la guerre, cinq frères et sœurs se voient confiés à leur oncle, qui ne semble guère s'attendre à leur arrivée. Dans le manoir familial, le seul endroit où les gamins ne sont pas autorisés à aller, la serre, recèle un passage secret menant à une mystérieuse plage où vit un génie des sables...
5 Enfants et moi lorgne un peu de tous les côtés. L'excentricité de l'oncle (Kenneth Branagh) rappelle celle de certains sorciers de Poudlard (école d'Harry Potter), tout comme les décors début de siècle, ou les rapports des enfants avec leur malsain et cruel cousin font penser à ceux de Harry avec son cousin. Avec le génie, on pense à Aladdin, mais aussi à E.T. ou encore aux créatures du raté Babel. Et pourtant le film distille un certain charme et une réelle nostalgie, fondée sur l'espoir d'un des garçons, à retrouver son père, disparu lors d'une bataille aérienne.
La fugacité des vœux, qui ne durent que le temps d'une journée, porte un message intéressant sur la non éternité des choses et de l'enfance, et la nécessité de construire sa vie. Et si la bestiole dans sa coquille est des plus attachante, la séparation de la fin est amenée avec un grand naturel, et ne devrait pas traumatiser les enfants. Un conte résolument tourné vers les petits.
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