affiche film

© Capricci Films / Les Bookmakers

4 HISTOIRES FANTASTIQUES


un film de William Laboury, Maël le Mée, Just Phillipot et Steeve Calvo

avec : Sophie Breyer, Malivaï Yakou, Didier Bourguignon, Anne Canovas, Fiorella Campanella, Maud Wyler, Sofian Khammes...

Une jeune femme capable de sortir de son corps, un berger dont le troupeau est constitué de zombies, une jeune fille capable de mettre ses doigts "dans" quelqu'un, et une famille tentant d'échapper aux pluies acides : quatre histoires horrifiques qui mettent en scène des destins tous particuliers...


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Photo film

Des courts-métrages français décalant légèrement le regard

Ce qui surprend avec ce recueil formé par SoFilm, ce n'est pas que de jeunes réalisateurs (et réalisatrices) français s'emparent de différents genres (l'anticipation, le film de zombie, le post-apocalyptique...) avec une certaine efficacité, mais que chacun à sa manière, tente de décaler légèrement le regard pour finalement traiter de sujets plus universels. L'environnement est ainsi au cœur (ou à la source) de trois des courts métrages. L'influence des ondes magnétiques est la source de frayeurs de l'héroïne de "Chose mentale" qui est capable de sortir de son corps. Mais le danger viendra finalement d'ailleurs. L'élevage de zombies est le travail d'un berger tout particulier dans "Livraison", menant son troupeau pas si inhumain à l'abattoir. Enfin, les pluies acides sont ce que fuit une famille dans le haletant "Acide".

Mais chaque film met aussi en scène des personnes"différentes" telle cette jeune femme capable de donner du plaisir en enfonçant ses doigts dans le corps des autres ("Aurore"). Chaque film a son identité visuelle propre, et certains s'amusent parfois à marier leur genre avec un autre (par exemple le western pour "Livraison"). Mais tous font preuve d'un certain optimisme final quant aux comportement des humains. Il est donc temps d'aller découvrir ses quatre petites curiosités, que ce soit pour les ralentis oppressants et l'utilisation du son de "Chose mentale", pour le monde ocre et gris de "Livraison", pour la poésie romantique inattendue de "Aurore" ou encore pour le rythme tendu de "Acide".

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