© Gaumont Distribution
Philippe Le Talec est un brillant scientifique vivant aux Etats Unis, mais qui doit retourner en France pour s’occuper de sa fille de 15 ans et demi. Il ne l’a pas vue depuis sa naissance et les retrouvailles sont fracassantes…
« Quinze ans et demi » est le troisième film des réalisateurs François Desagnat et Thomas Sorriaux (« La beuze » et « Les onze commandements »). J’avoue … je pensais que le plus drôle était dans la bande annonce, que j’allais être déçue par cette comédie légère. « Quinze ans et demi » a bien son lot de clichés mais foisonne de comédiens aux pires sympathiques et au mieux hilarants. Il a le mérite d’être drôle et puis c’est tout, mais c’est déjà beaucoup !
Julie Ferrier (Fiona), découverte dans « Paris » de Klapisch, est complètement ahurissante en voisine-collocataire-un-peu-perdue-mais-pas-tant-que-ça, affublée de tenues toutes aussi incroyables, d’un accent sorti on ne sait d’où, mais on ne la voit que trop peu ! François Damiens (Jean-Maxence) dirige des stages de rééducation pour pères en difficulté… et s’avère naturellement crédible dans ce rôle de pseudo gourou. Juliette Lamboley (Eglantine) est une comédienne prometteuse qui n’en est pas à ses débuts au cinéma (« L’Auberge Rouge »…).
Les dialogues sont bien vus, le duo Juliette Lambolay / Daniel Auteuil nous rappelle Claude Brasseur et Sophie Marceau (les protagonistes de la fameuse « Boum ») en plus… musclés ! Même si l’époque est différente, on ne peut s’empêcher d’y penser en voyant ce père confronté à l’adolescence de sa fille. Cependant on est bien loin des booms des années 80’ arrosées au coca, car dans « Quinze ans et demi » c’est alcools et joints au programme des soirées ados. Bref si vous avez envie de rire, n’hésitez pas !
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