© Fratel Films
Dès qu’il croise le regard de la belle Vika, Alex tombe fou amoureux d’elle. Réservé, le garçon va mettre de côté sa timidité pour oser lui parler. Mais elle appartient à la bande d’un quartier rival, ce qui va fortement compliquer cette idylle…
Des paysages urbains, un décor industriel. Les premiers plans capturent l’atmosphère de ces banlieues russes semblables à de nombreux quartiers, un peu partout autour du globe. Car si le métrage prend place dans les rues moscovites, le désir d’universalité du réalisateur est très net ; son film parle d’amour, du grand, du vrai, de l’insouciant et de l’euphorisant. Alex est un jeune garçon, qui aime porter des t-shirts à l’effigie de Superman ou des Simpson. Il traîne avec ses potes, écoute de la musique et passe son temps à rafistoler des ordinateurs. Lorsqu’il croise le regard de la belle Vika, tout s’arrête. Il tombe amoureux pour la première fois. Peu importe qu’elle soit d’un lycée rival. Peu importe qu’elle appartienne à une bande de gros durs. Il est prêt à tout pour la conquérir, même à vaincre sa timidité. « L’amour donne des ailes » disait l’autre.
Si cette idylle naissante offre plusieurs scènes touchantes, le film manque quelque peu de consistance pour véritablement atteindre le lyrisme recherché. Mignon à défaut d’être transcendant, "14 ans, premier amour" est une œuvre sympathique sur les amourettes de jeunesse, à l’humour efficace et la bande son soignée. Et ce qui est souvent le point faible des romances adolescentes en est ici le point fort, à savoir ce casting de gamins tous impeccables. Néanmoins, la qualité de leur prestation ne suffit pas à effacer un scénario trop prévisible, qui délaisse ses sous-intrigues et qui n’esquisse que très peu le caractère de ses protagonistes. Un film qui s’oublie malheureusement assez vite, un peu comme les flirts d’été…
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