affiche film

© 20th Century Fox

12 ROUNDS


un film de Renny Harlin

avec : John Cena, Aiden Gillen, Ashley Scott, Steve Harris, Brian White, Gonzalo Menendez, Taylor Cole…

Un policier et son équipier parviennent à appréhender un dangereux trafiquant et sa complice. Pendant l’interpellation, la fiancée du ponte de la Nouvelle Orléans est accidentellement tuée. Le tenant pour responsable de sa mort, à sa sortie de prison, le malfrat va kidnapper la femme du représentant de l’ordre, l’obligeant à réussir douze épreuves pour la récupérer saine et sauve...


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Photo film

Vite regardé, vite oublié

Allez, pour ce film, on jette la vraisemblance aux oubliettes, on enferme la cohérence dans un placard et on met l’intelligence en veille, histoire que ces rabat-joie nous laissent savourer l’action outrancière de cet ersatz de « Speed ». Rien que cette référence devrait vous signaler que ce film a au moins quinze ans de retard sur son temps.

En effet, le gentil flic Danny Fisher (interprété par cette grosse masse et star du catch, John Cena) va se retrouver piégé par le terrible Miles, dangereux criminel machiavélique, qui, étrangement, n’est jamais inquiété par la police. Ce Miles doit être certainement le maire de la ville puisqu’il parvient à détourner à peu près tous les services publics de New Orleans pour en faire un stade géant pour les 12 travaux de John "Hercule" Cena.

Ces fameuses douze épreuves s’enchaînent à un rythme effréné. On avale les courses contre la montre et les explosions de toutes parts, agrémentées de ralentis post-production pour en admirer la pyrotechnie. Le reste du temps, le cadre gesticule dans tous les sens et finalement l’envie de vomir se pointe très vite.

L’argument de fond, quant à lui, est très mal exploité, car la relation entre le vaillant policier et sa dulcinée est superficiellement introduite. Du coup, l’empathie est absente, la mayonnaise ne prend pas et on a le sentiment que tout n’est qu’un enchaînement de scènes d’actions sans cohérence. Cela dit, il est tout de même possible d’apprécier le film, mais seulement après avoir soigneusement pensé à laisser son cerveau chez soi avant de se rendre au cinéma.

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