DOSSIER

Les meilleurs films de 2007 selon Raphaël JULLIEN

Parmi les films sortis en 2007, un hasard a fait que le nombre de ceux que j’ai vus était inclus dans l’année : 27. Bref, une simple coïncidence qui n’amusera sûrement que moi ! Parmi ces 27 films, beaucoup de bons et de très bons films. De quoi s’arracher les cheveux pour dresser un top 10. Comme l’an dernier, seuls deux sortaient vraiment du lot par leur style à mon avis hors normes : Norway of Life et Le Scaphandre et le Papillon. Une douzaine de films se bagarraient pour les places 3 à 10. Certains furent écartés de peu (Caramel, Control, L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford), d’autres en étaient loin malgré mon attachement pour des raisons personnelles (Le Renard et l’Enfant, Stick it) mais j’ai bien fini par faire un choix comme tout le monde ! En tout cas, une fois de plus, mon palmarès reflète mon amour pour la riche géographie du cinéma avec 7 ou 8 pays représentés (tout dépend si on compte ou non la Turquie pour De l’autre côté) mais avant tout européen. Une fois n’est pas coutume, la France, dont le cinéma me déçoit si souvent, est le plus représenté. Notons toutefois que Le Scaphandre et le Papillon est réalisé par un Américain et Persepolis co-réalisée par une Iranienne… de quoi rajouter un côté encore plus international à mon palmarès.

Malgré le choix difficile, je n’ai pas pu m’empêcher de penser que le choix aurait pu être encore plus problématique si je n’avais pas loupé d’autres films que j’aurais aimé voir, d’où mon top 5 thématique des films que je suis déçu de ne pas avoir pu voir. Et même là, le choix a été difficile puisque j’aurais pu y rajouter une bonne autre quinzaine de films de genres et d’origines diverses : Congorama, Le Mariage de Tuya, Notre pain quotidien, Les Simpsons, Je suis une légende… J’en profite aussi pour citer deux films de 2006 que j’ai fini par voir en 2007 et qui auraient eu une très bonne place dans mon top de l’an dernier : U et Babel.

Venons-en au pire du pire : je n’ai vu aucun film cette année qui mériterait une telle « promotion » et je n’ai pas eu envie d’y mettre les « moins bons » parmi ceux que j’ai vus (The Bubble, Still Life, Les Petites Vacances). Du coup, mon flop est en quelque sorte une continuité de mon top thématique et pourrait s’intituler « le top 5 des navets flagrants qui m’auraient peut-être fait rire au 28ème degré ». Et dans le genre film marrant sans vraiment le vouloir (ou pour d’autres raisons que celles voulues), les Américains sont définitivement les rois. Mais croyez-en un fan de soirées navets, l’année me sembla pauvre en navets inoubliables !

Pour les réalisateurs, j’ai privilégié ceux qui s’attachaient à créer une forme et une esthétique en cohésion avec le fond de leurs films et avec le plus d’originalité possible. Un top qui confirme ma fascination pour Lars von Trier et pour les atmosphères qui empruntent ça et là des inspirations dans les autres formes d’art. Côté actrices, je ne peux m’empêcher d’adresser la palme à la petite Bertille (que j’ai eu la chance de rencontrer sur le tournage de La Petite Chartreuse), craquante à souhait dans le nouveau film de Luc Jacquet. Côté acteurs, je terminerai par un hommage au regretté Ulrich Mühe, cet inoubliable clone allemand de Kevin Spacey qu’on a à peine eu le temps de découvrir...

RECHERCHE

• Accueil
• -
• Qui sommes-nous ?
• -
• Plan du site
• -
• Mentions légales
• -
• Liens cinéma Rhône-Alpes
• -
• Liens cinéma
• -
• Contact