affiche film

© 20th Century Fox France

LA COLLINE A DES YEUX 2

(The Hills Have Eyes 2)


un film de Martin Weisz

avec : Daniella Alonso, Michael McMillian, Jessica Stroup, Jacob Vargas, Lee Thompson Young…

Les scientifiques d’une base militaire du Nouveau-Mexique sont sauvagement torturés et assassinés. Une unité de la Garde Nationale, qui s’entraîne dans les parages, est appelée à la rescousse. Les jeunes recrues ignorent encore que ces collines sont peuplées de mutants cannibales qui attendent leurs proies pour festoyer et se reproduire…


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Photo film

La Colline a un poil dans la main

Les suites de films d’horreur sont rarement conseillées. Encore moins les remakes de mauvaises suites, comme c’est le cas ici. Wes Craven avait déjà fourni, en 1985, une séquelle de qualité moyenne à sa « Colline a des yeux » ; comme un effet d’écho, il s’est collé, avec son fils Jonathan, au scénario de cette nouvelle version. Comment Martin Weisz n’a-t-il pas vu venir le coup fourré ? Le script, même signé Craven, n’en menait pourtant pas large : personnages ridicules, faux suspense, accumulation de clichés, et giclées de sang qui comblent régulièrement les vides de l’histoire. Ajoutez-y une pincée de d’acteurs fades et de situations improbables (« tiens, si j’allais pisser dans un coin isolé alors qu’une bande de mutants cannibales se promène dans les parages ? »), et vous obtenez un bien mauvais film.

Que les amateurs soient malgré tout rassurés : les séquences gores sont plus que jamais au rendez-vous. Scénaristes et réalisateur mettent un point d’honneur à faire subir à leurs personnages toute une batterie de sévices corporels ignobles, allant de la torture au viol, en passant par le dynamitage en règle. On retiendra particulièrement une première scène d’accouchement sordide, et un passage très épicé par les sanitaires du camp militaire, qu’il ne fait pas bon fréquenter. C’est tout l’intérêt du film, et c’est bien le problème : quelques scènes violentes ne suffisent pas à excuser une histoire bidon, surtout pour une production de ce calibre. On préférera donc aller regarder une série B fauchée mais pleine d’idées, en se disant que, décidément, l’argent ne fait pas tout.

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