© Seven 7
Pour une raison inconnue, la ville de Detroit se retrouve dans le noir et toute vie humaine semble avoir disparu en une fraction de seconde. La ville est complĂštement abandonnĂ©e, seuls des vĂȘtements sans vie, jonchĂ©s sur le sol sont la preuve que des Ăąmes sây trouvaient. Luke, ainsi que dâautres survivants se retrouvent dans un bar, le dernier endroit de la ville possĂ©dant encore de la lumiĂšre...
Sortie directement en DVD et Blu-Ray le 01 juin 2011
Pour son 7Ăšme film, Brad Anderson nous surprend. Lui qui Ă©tait habituĂ© Ă nous livrer de petites bandes de qualitĂ© (que ce soit « Happy Accidents » ou « The Machinist » avec Christian Bale), rĂ©alise ici une Ćuvre dâune platitude effarante, vide comme la ville de Detroit dans laquelle se dĂ©roule son histoire.
Luke (Hayden Christensen), ainsi que les 3 autres personnages principaux errent dans la ville, se retrouvent dans un bar et cherchent Ă savoir ce qui sâest passĂ©. Le problĂšme qui se pose immĂ©diatement est quâaucun autre enjeu dramatique, que de savoir comment survivre Ă ces murmures qui se tapissent dans lâombre, nâest Ă©tabli par lâhistoire, et que le spectateur, lui, a dĂ©jĂ tout compris dĂšs la 5Ăšme minute : il faut faire de la lumiĂšre Ă tout pris ! A ce moment lĂ , les personnages devraient se souvenir dâune des premiĂšres inventions de lâhomme : le feu. Toute la tension se trouve donc limitĂ©e au fait de savoir si leurs batteries vont durer assez longtemps, s'ils auront assez de piles ou dâessence pour faire tourner le gĂ©nĂ©rateur de secours... En toute « logique », personne ne pense Ă faire bruler lâessence, du mobilier ou les litres dâalcool se trouvant dans le bar⊠ceci avant le dernier quart dâheure du mĂ©trage !
On peut dĂšs lors se dire que lâenjeu ne se trouve peut ĂȘtre pas dans la survie, mais dans une explication quant Ă la prĂ©sence de ces ombres. Sont elles des aliens ? Une invention du gouvernement ? Une Ă©volution de la nature « à la PhĂ©nomĂšne » ? Aucune explication nâest apportĂ©e, et pire (encore), des scĂšnes troublant la comprĂ©hension du peu dâhistoire contenue dans le scĂ©nario viennent achever notre dernier espoir de nous intĂ©resser Ă ce qui se passe Ă lâĂ©cran (des personnages meurentâŠpuis non, ils sont toujours lĂ ).
La rĂ©Ă©criture, le remontage, voire un dĂ©sintĂ©rĂȘt de la part de son rĂ©alisateur, tout semble indiquer que « LâEmpire des Ombres » nâest pas le film que Brad Anderson aurait souhaitĂ© nous montrer.
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